Chez Dagoma, nous sommes convaincus qu’une entreprise peut – et doit – concilier profit et responsabilités sociales, sociétales et environnementales.
Nous tentons déjà, à notre échelle, de proposer des solutions respectueuses de l’environnement et de valoriser l’humain, dans nos décisions et dans l’ensemble de l’organisation. Notre GUILDE SUSTAINABILITY , créée par des collaborateurs de Dagoma, se donne comme raison d’être de promouvoir ces valeurs de développement durable et d’éco-responsabilité, en réfléchissant à des moyens d’action pour notre entreprise.
C’est pour suivre cette volonté de s’engager dans une réelle démarche de développement durable que nous nous lançons dans un nouveau projet : DEVENIR UNE ENTREPRISE B CORP. C’est un label accordé aux entreprises qui intègrent dans leur modèle d’affaires et dans leurs opérations des objectifs sociaux, sociétaux, et environnementaux, afin de contribuer positivement à la société et à la planète.
Nous vous proposons donc de suivre le processus avec nous à travers une série d’articles….
B CORP, mais qu'est ce donc ?
Le label est né à Philadelphie au milieu des années 2000.
Il a pour objectif de certifier les entreprises privées lucratives qui ont fait le choix d’intégrer des objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux dans leur modèle économique et l’ensemble de leurs interactions.
Dit comme cela, c’est assez creux … et pourtant ! Il ne s’agit pas d’un simple tampon qu’on achète pour se donner bonne conscience ou d’une démarche réalisée à la (seule) demande du service Marketing. C’est la raison pour laquelle cette certification prend un essor mondial et que des marques aussi différentes que « Patagonia », « Change.org », « Nature et Découverte », « Bjorg » ou la « CAMIF » ont fait le choix de celle-ci.


Nos premières réunions nous donnent un premier aperçu de l’étendue du chantier et des modalités de réalisation du projet.
Plus de 200 questions réparties sur 6 thématiques que sont :
- la gouvernance
- les collaborateurs
- la collectivité
- l’environnement
- les clients
- la transparence.
Plus que des questions, il s’agit en réalité de sujets sur lesquels l’entreprise va devoir se positionner : est-ce que je le traite déjà, est-ce que je prends le sujet en main ou est-ce que je décide de faire l’impasse ?
À chaque sujet est attribué un nombre de points qui varie selon le sujet et la profondeur de la réponse apportée.
Bonne nouvelle, le questionnaire est positif et non punitif : tout sujet non traité équivaut à 0 et il n’existe pas de point négatif.
Pour donner des ordres de grandeur, les entreprises allant au bout de la première démarche de constatation de l’existant ont en moyenne 55 points quand il est nécessaire d’en avoir 80 pour être certifié. Les entreprises françaises certifiées ont un score moyen de 90 points. Il apparaît donc clair que les entreprises doivent travailler et engager des plans d’action pour obtenir la certification.

Après ces premières phases de découverte et de mise en mouvement, vient le dépôt officiel du questionnaire. Par la suite, un auditeur de BLab est détaché pour venir contrôler l’effectivité des réponses apportées à travers une revue des éléments justificatifs mis à sa disposition.
Dans le cas de désaccord, une discussion peut s’engager pour faire comprendre son point de vue et/ou amener à prendre des actions supplémentaires pour obtenir les points associés.